Après avoir brillamment réussi les Arts appliqués et les Beaux-Arts, Paul Oudet est à 25 ans un jeune professeur aux Beaux-Arts, section architecture. Mais peut-être parce qu’il est le fils d’un officier de marine, ou parce qu’il a grandi face au Musée du Louvre, où il a passé de longues heures dans les innombrables galeries, il part découvrir les terres lointaines de l’Asie et de l’Amérique centrale.
Il revient en France à la fin des années soixante. Il travaille et met à profit son savoir-faire et ses longues observations pour développer une oeuvre singulière autour de l’architecture marine et des structures végétales. Albert Loeb le découvre et présente son oeuvre à Paris à partir de 1972.
Tout au long de cette décennie et de la suivante il poursuit sa collaboration avec son galeriste et multiplie les expériences. Il participe à l’aventure de la galerie des soeurs Carita, rue Saint Honoré. Il est aussi exposé à la galerie Jean-Pierre Hagenauer, chez Artcurial et ses créations sont aussi vendues chez Henri Bendel à New-York. Puis, c’est l’oeil de la princesse de Broglie, Claude de Muzac, qui saisit la grâce de ses objets et les montre à son tour dans sa galerie, institution de Saint- Germain-des-Prés. Ce sera ensuite Naïla de Montbrison. L’aventure continue aujourd’hui avec La Galerie parisienne.